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Sophrologie : quand la théorie et la pratique se rencontrent pour atteindre l'équilibre

 

 

 

Sophrologie et théorie

 

 

Il est vrai que le champ lexical en sophrologie peut sembler très théorique. Les termes qui sont parfois utilisés, comme "sérénité", "harmonie" ou encore "équilibre", peuvent paraître abstraits, voire parfois éloignés de la réalité du quotidien.

 

 

Pourtant, ces mots sont comme des balises glissées sur les états auxquels nous aspirons. On peut les imaginer claquant dans le vent comme un drapeau. Et ces points d’ancrage colorés nous indiquent la direction à suivre. Ils nous invitent à réfléchir tout autrement, à ressentir et à renouer avec ce qui fait sens pour nous. Ce à quoi on aspire.

 

 

En sophrologie, on aime s’exprimer de façon positive. On aime s’affirmer. Poser une intention clairement. Pour atteindre notre objectif plus facilement.

 

 

Plutôt que de parler de ce que l’on veut fuir ou de ce qui nous manque, on préfère se concentrer sur ce que l’on veut atteindre, sur ce que l’on souhaite ressentir.

 

Par exemple, au lieu de dire :

 

“Je veux arrêter de stresser,”

 

on dira :

 

“Je veux développer plus de calme ou de sérénité.”

 

 

L’utilisation d’affirmations positives oriente notre mental vers un état d’esprit plus constructif, offrant ainsi une nouvelle façon d’aborder nos difficultés. Ces mots ne sont bien sûr pas magiques, ils n’enlèvent rien à la difficulté, mais ils sont de précieux leviers pour nous reconnecter à nos capacités et à notre potentiel.

 

 

 

 

La recherche de l’équilibre par la pratique

 

 

Nous passons notre vie à chercher un équilibre, qu’il soit physique, émotionnel ou mental.

 

Mais cet équilibre n’est jamais figé. Il se construit en permanence et, avant de l’atteindre, il y a toujours un moment de bascule, une légère oscillation qui demande un réajustement.

 

 

Par exemple, un événement bouleversant comme une séparation, un divorce, ou la perte d’un emploi peut créer un déséquilibre.

 

Même un événement joyeux comme la naissance d’un enfant peut perturber notre équilibre, car il nous amène à nous repositionner dans la famille, à redéfinir notre rôle et à ajuster nos marques.

 

Lors d’un deuil, la sensation de perte de repères, de vide, ou d'incertitude face à l'avenir peut être encore plus intense.

 

 

 

Alors on va et vient entre confort et inconfort, entre ancrage et adaptation. C’est ainsi que nous avançons, que nous apprenons sur nous-même dans la difficulté, et que nous évoluons.

 

 

 

 

Accueillir le déséquilibre avec neutralité

 

 

Mais on peut choisir d’aborder cet inconfort passager avec neutralité. L'objectif n'est pas de comprendre les causes de ce déséquilibre, car cela relève de la psychologie, mais de travailler sur les symptômes qui y sont liés. Un travail de libération des tensions, des pensées et des émotions désagréables va suivre, en séances, tout comme lors des répétitions d’exercices.

 

 

Parfois, revenir à soi suffit pour passer un moment d’inconfort. Une grande respiration, un moment d’attention sur le moment présent, et on peut retrouver un point d’équilibre intérieur.

 

D’autres fois, ça demande plus de temps, la mise en place d’une routine de sophrologie, avec la pratique d’exercices, de relaxations profondes.

 

 

 

Et accepter de suivre le mouvement 

 

 

Accepter le mouvement, c’est cultiver une flexibilité essentielle face aux aléas de la vie.

 

L’équilibre n’est jamais figé, il est dynamique, en constante évolution. Accepter l’impermanence de la vie nous permet de rebondir plus facilement et de nous adapter au mieux. Lâcher prise, c’est s’adapter, pour retrouver de la fluidité.

 

 

Les exercices de relaxation dynamique en sophrologie illustrent parfaitement cette idée d'intégration du mouvement et de la fluidité qui en découle.

 

À travers des mouvements doux et contrôlés, ces exercices permettent d'harmoniser le corps et l'esprit, favorisant une prise de conscience du moment présent.

 

 

Nous apprenons ainsi à libérer les tensions corporelles, à réguler notre respiration et à accueillir nos émotions sans jugement.

 

 

Ainsi, le corps devient un support pour maintenir l’équilibre intérieur, et chaque mouvement devient une occasion de se recentrer et de rétablir l’unité entre le corps, l’esprit et les émotions.

 

 

 

 

Prendre soin de soi

 

 

Si cette sensation de déséquilibre persiste et devient difficile à gérer, il est important de l’écouter et de prendre soin de soi. Un inconfort qui s’installe peut révéler un mal-être plus profond, comme un stress chronique, ou les prémices d’une dépression.

 

 

La sophrologie peut être un outil d’accompagnement précieux, mais elle ne remplace pas un suivi médical lorsque cela est nécessaire.

 

Prendre soin de soi, c’est aussi savoir demander de l’aide.